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FORMA 4 – Interview d’un formateur et masseur professionnel : Samir Saliba

Nous avons poursuivi nos rencontres de terrain en passant voir à Fécamp Samir Saliba, un des formateurs historiques de l’École. Il nous a reçus à son domicile où il exerce aussi en tant que professionnel du massage dans un magnifique cabinet que nous élèves pourraient prendre comme modèle de lieu de réception de la clientèle en tant qu’indépendant.

Samir nous a parlé de son expérience professionnelle en tant que formateur et masseur, de sa vision du massage et du marché du Bien-être. Mais il a surtout évoqué la passion comme élément clé de nos métiers.

“Thomas Madrid : Samir Saliba bonjour !

Samir Saliba : Bonjour Thomas.

TM : Merci de nous accueillir dans votre univers.

SS : C’est un petit chez moi et un lieu effectivement où j’accueille ma clientèle.

TM : Nous sommes ici à Fécamp en Normandie, d’où vous venez et c’est votre point de départ.

SS : Oui, mon point d’ancrage, c’est un lieu où je me ressource, mon lieu de domiciliation, professionnel également, à 2 heures de Paris donc des facilités avec le train qui permet d’avoir des déplacements assez fluides, sans contraintes.

(…)

“TM : On parle souvent que pour les métiers liés au Bien-être, il faut avoir une véritable passion : passion de la technique, de l’artisanat, passion pour les autres.

De quelle passion parle-t-on selon vous Samir ?

SS : Je pense que c’est assez large parce que c’est une histoire d’incarnation lorsque l’on est au départ dans le devenir aussi parce que la démarche de chacun peut être différente et puis il y a évidemment la formation, les rencontres, l’expérience qui nous font grandir, prendre l’épaisseur, au gré des rencontres. C’est donc un métier qui va aussi s’ajuster au fil du temps. En tout cas, je pense qu’il faut avoir un grand sens de la relation à l’autre mais pas pour autant dans une logique de sacrifice ou de don de soi. J’adore masser les autres, m’occuper des autres et de mes proches, ça peut être évidemment un moteur qu’il faut canaliser parce que ça peut être aussi une source d’épuisement de masser au quotidien. C’est une relation à soi-même, à l’autre, cette qualité relationnelle qui est au cœur vraiment du métier, au service de la technique, de la personne bien sûr. On n’est pas seulement un technicien, ce métier ne peut pas simplement exister ou la personne va difficilement s’épanouir si c’est seulement reproduire une série de gestuelles, d’un massage à l’autre faire la même chose. C’est également une histoire de chacun, de continuer d’apprendre, de remettre en question, de réfléchir à sa perspective professionnelle. Il y a des moments qui peuvent aussi être décourageants, l’activité doit aussi fonctionner dans des réalités économiques, un curseur à placer où c’est nécessaire, entre son équilibre personnel et professionnel parce que s’épanouir dans ce métier est fondamental. “

Pour retrouver l’interview en intégralité, rendez-vous début janvier sur notre chaîne Youtube : Ecole Internationale du Spa