Financer sa formation à l’ EIS
Vous vous demander comment financer sa formation à l’ EIS. Nous vous expliquons ci-dessous tous les cas de figures et les démarches à suivre pour financer sa formation à l’école internationale du Spa. Pour plus d’informations, contactez nous via le formulaire de contact prévu à cet effet en bas de page.
⇒ Le Compte Personnel de Formation :
> Pour les personnes ayant eu un travail avant la période de chômage, vous avez la possibilité d’utiliser votre Compte personnel de formation (CPF).
> Il vous permet de bénéficier d’un nombre d’heures gratuites de formation. Cela ne représentera peut-être pas la totalité de votre formation pro, mais vous aidera à alléger son coût.
⇒ l’ARE (l’aide au retour à l’emploi) de Pôle emploi peut servir à financer une partie de votre formation, si vous êtes indemnisé par l’organisme
⇒ une aide du Conseil Général, pour les demandeurs d’emploi non indemnisés par l’assurance chômage
⇒ l’Agefiph si vous êtes reconnu comme travailleur handicapé
⇒ votre entreprise d’accueil si vous trouvez une formation en alternance
⇒ des aides diverses et souvent au cas par cas de la part des mairies, de la CAF, des conseils départementaux, etc.
etc.
⇒ Si vous êtes épaulé par le Pôle emploi : vous allez être indemnisé par l’AREF (l’aide au retour à l’emploi formation) durant le temps pendant lequel vous êtes couvert par les indemnités chômage. Si la formation se poursuite au-delà, vous allez bénéficier d’une Rémunération de fin de formation (RFF) ou d’un statut de stagiaire de la formation professionnelle
⇒ Si vous n’êtes pas indemnisé par le Pôle emploi : vous pourrez recevoir une rémunération de formation Pôle emploi (RFPE) si la formation est conventionnée par le Pôle emploi et qu’elle s’inscrit dans un projet personnalisé d’accès à l’emploi. Vous pourrez aussi bénéficier d’une rémunération publique de stage si celui-ci est agréé par le Conseil régional ou l’État.
⇒ Pour bénéficier d’une formation professionnelle en tant que salarié, vous devez avoir travaillé au moins 24 mois, dont 12 dans l’entreprise où vous êtes actuellement.
⇒ Ou 36 mois pour les entreprises artisanales de moins de 10 salariés.
⇒ Toutes les entreprises, quel que soit leur taille, leur activité ou leur statut juridique, participent au financement de la formation continue en versant une contribution annuelle à un organisme collecteur.
⇒ Depuis le 1er janvier 2019, une contribution légale unique est demandée aux entreprises pour la formation professionnelle et l’apprentissage. Elle est versée aux OPCO, nouveaux organismes paritaires collecteurs, en attendant le versement prévu aux URSSAF à partir de 2021.
⇒ En échange de cette contribution, tous les salariés peuvent bénéficier d’un financement de leur formation. La provenance de cette aide au financement dépend du dispositif de formation choisi :
> Le Compte Personnel de Formation (CPF) est un compte individuel permettant de cumuler des droits à la formation professionnelle tout au long de sa carrière : il est alimenté de 500€ par an (plafonné à 5000€). Son financement, pour les salariés, est assuré par les OPCO en 2019. A partir de 2020, il sera assuré par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
> Le CPF de transition professionnelle d’un salarié est financé par le FONGECIF en 2019. A partir du 1er janvier 2020, les CPIR – Commissions paritaires interprofessionnelles régionales – viendront remplacer le FONGECIF pour financer les projets de transition.
> Le Congé de Reclassement : ce type de financement intervient suite à un suite à un licenciement économique (Congé de Reclassement) sont financées par l’OPCO dont dépend l’ancien employeur.
> La Validation des acquis de l’Expérience (VAE) d’un salarié est prise en charge par l’entreprise si elle fait partie du Plan de développement des compétences. Si elle est à l’initiative du salarié, elle peut être prise en charge par le compte personnel de formation (CPF).
> Le Plan de développement des compétences et le dispositif Pro-A sont des actions de formation principalement à l’initiative de l’employeur et prises en charge par l’opérateur de compétences (OPCO) dont dépend l’entreprise. Son objectif d’assurer le maintien dans l’emploi du salarié et de lui permettre d’acquérir de nouvelles compétences, au regard de l’évolution du secteur.